Après la visite du musée dédié au cher sculpteur Aristide Bonaventure Jean Maillol, certaines questions surgissent.
Né le 8 décembre 1861 à Banyuls-sur-Mer (Pyrénées orientales), il y a laissé un monument aux morts et un musée dédié à son œuvre. Etait-il bien nécessaire d’en ouvrir un autre à Paris ?
En 1882, Maillol a 21 ans et décide de réaliser son rêve : monter à Paris. ll connaît à ce moment-là une période de grande misère. Sous-alimenté, il tombe malade et sera hospitalisé à plusieurs reprises. Pourquoi fallait-il qu’il s’en sorte ?
En 1895, il crée à Banyuls un atelier de tapisserie. Excellente idée. Pourquoi ne pas s’installer définitivement dans la moquette ?
L’immeuble, dépendant autrefois du couvent des Récollets, abrite au XIXème siècle des personnalités, comme le poète Alfred de Musset (avec sa mère). Pourquoi ne pas avoir consacré le lieu à l’enfant du siècle ?
En 1951, les frères Prévert y ouvrent un cabaret. Boris Vian, habitué du lieu, y crée Le Déserteur ; Francis Blanche présente ses sketches ; les Frères Jacques, Yves Montand chantent les poèmes de Prévert mis en musique par Kosma. Une pléthore de jeunes artistes y font leurs débuts : Maurice Béjart, Guy Bedos, Pierre Perret, Jean Yanne… oublions l’enfant du siècle, pourquoi ne pas avoir gardé un cabaret ?
A la place des femmes, inspirée d’une certaine Dina pour la plupart, dans le plus simple appareil, en sculpture et qu’on ne peut plus voir même en peinture. Sortez-moi de là.
BP
