Au Père-Lachaise, la tombe d’Allan Kardec ne passe pas inaperçue. C’est l’une des plus fleurie du cimetière. En été comme en hiver, des fleurs de toutes les couleurs ornent la pierre tombale. Pourtant, ce n’est pas sa notoriété qui lui vaut tant d’honneur. Comparé aux Jim Morrison, Honoré de Balzac et Edith Piaf qui ont aussi choisi ce lieu comme dernière demeure, Allan Kardec passe pour un inconnu. L’histoire remonte au XIXe siècle. Allan Kardec est un pédagogue français, père du spiritisme, né en 1804. Peu de temps avant sa mort en 1869, celui qu’on surnommait le codificateur du spiritisme aurait dit : “Après ma mort, si vous passez me voir, posez la main sur la nuque de la statue qui surplombera ma tombe, puis faîtes un voeu. Si vous êtes exaucé, revenez avec des fleurs.”
Cette anecdote est à retrouver parmi de nombreuses autres dans le livre Paris bizarre : catalogue déraisonné de curiosités et d’étrangetés de Dominique Lesbros. Plongez dans ce petit recueil de bizarreries et concoctez votre propre parcours découverte à travers les rues, restaurants, bars et autres jardins de la capitale. Une façon de découvrir Paris autrement.
Ce livre n’étant pas exhaustif, vous pouvez le compléter par vos propres découvertes. Ainsi, au 45 de la rue de Charenton dans le XIIe arrondissement parisien, c’est une plaque qui interroge. On peut y lire : “Le 17 avril 1967, ici, il ne s’est rien passé”. Un mystère de plus.
