Loin de Paris, sur la route des phares

Infos Parisiennes quitte la capitale pour la côte finistérienne et ses phares. Aujourd’hui, direction Roscoff.

Profitons des vacances pour reprendre la route. Quittons le brouhaha de la ville et enfonçons nous dans la campagne française direction l’Ouest. On vise la Bretagne, comme l’an dernier, à la découverte des phares de la côte finistérienne.

Six heures de route plus tard, en n’oubliant pas de s’arrêter goûter d’excellentes rillettes au Mans, nous arrivons enfin. À Roscoff, au nord du département. Ville plus connue pour ses oignons rosés récoltés par les célèbres Johnnies que pour ses phares nous diriez-vous ? Et pourtant…

L’histoire du premier phare à Roscoff remonte à 1880. À l’époque, il s’agit d’un feu, situé à l’extrémité d’un quai, qui permet d’éclairer une zone côtière dangereuse mais qui s’avère insuffisant pour naviguer sans danger. Le conseil municipal décide alors, en 1884, de placer un feu sur terre, surélevé puisque situé en haut d’une cabane en tôle. Celui-ci est utilisé pendant plusieurs années avant que débute, en 1914, l’édification du phare tel qu’on le connaît aujourd’hui.

La décision est prise de lui donner la forme d’une tour carrée pyramidale (assez atypique pour un phare) d’une hauteur de 24 mètres. À cause de la guerre, le montage de l’optique ne fut achevé qu’en 1917 mais les marins ont encore dû attendre dix-sept ans avant qu’il soit mis en service après son électrification.

Situé tout proche du centre-ville, ce phare peut se visiter l’été et lors des journées européennes du patrimoine (qui ont lieu les 16 et 17 septembre cette année !). Il faudra pour cela gravir les 95 marches de l’édifice. Une belle découverte à faire en famille.

A.N.

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