Et revoilà notre Gégé national. Après Adieu Paris fin janvier puis Maison de retraite la semaine dernière et avant Robuste début mars, Gérard Depardieu est à l’affiche du nouveau film de Patrice Leconte sorti cette semaine : Maigret. L’acteur campe le célèbre commissaire sans vraiment convaincre. Seule la carrure du comédien correspond au policier. Pour le reste, rien ne va.

Maigret est face à la mort d’une jeune femme dont il ne sait rien si ce n’est qu’elle est vêtue d’une robe de soirée. Il va chercher qui elle est, d’où elle vient, pourquoi a-t-elle été tuée. Adaptation fantaisiste du livre Maigret et la jeune morte (la fin est une pure invention de Patrice Leconte), le film n’a pas de rythme et les dialogues sont maigres. Le film aurait pu s’appeler La déprime de Maigret tellement Depardieu porte la misère sur son dos.

L’univers de Simenon est totalement absent tout comme la ville de Paris où se déroule pourtant l’histoire. C’est un choix du réalisateur nous apprend Allociné dans ses secrets de tournage. Une déception de plus. Autre absence : la pipe. Le commissaire ne la fume plus depuis que son médecin le lui a déconseillé. Il ne mange pas non plus, on ne sait pas trop pourquoi… A peine boit-il un verre de vin blanc dans une scène. C’est tellement pas Depardieu. C’est encore moins Maigret.

A.M.